Oh ! Change ), You are commenting using your Twitter account. Books Advanced Search Today's Deals New Releases Amazon Charts Best Sellers & More The Globe & Mail Best Sellers New York Times Best Sellers Best Books of the Month Children's Books Textbooks Kindle Books Audible Audiobooks Livres en français Dieu ne nous juge point. HERNANI De Victor Hugo Situation de l’œuvre “Hernani” est une pièce de théâtre de Victor Hugo, écrite en 1829, en un mois seulement et en pleine apogée du mouvement romantique. Ce que dit la bouche d'ombre. Save for Later. De toi, de ta chair, du limonDont l’esprit se revêt en devenant démon ;De ce corps qui, créé par ta faute première,Ayant rejeté Dieu, résiste à la lumière ;De ta matière, hélas ! Écoute bien. Un bagne est dans un germe.Ayez pitié, vous tous et qui que vous soyez !Les hideux châtiments, l’un sur l’autre broyés,Roulent, submergeant tout, excepté les mémoires. Also recommended: gavroche.org Napoleon.org Hugo-Online 19th c. author links - Bib. Victor Hugo ; Les Contemplations, II, Ce que dit la bouche d'ombre, 26 (1855) Tout dit dans l'infini quelque chose à quelqu'un. Tu dis : — Quel deuil ! Oh ! Quand, du monstre matière ouvrant toutes les serres,Faisant évanouir en splendeurs les misères,Changeant l’absinthe en miel,Inondant de beauté la nuit diminuée,Ainsi que le soleil tire à lui la nuéeEt l’emplit d’arcs-en-ciel. de ton iniquité.Cette ombre dit : — Je suis l’être d’infirmité ;Je suis tombé déjà ; je puis tomber encore. Pas de deuil infini, pas de maux incurables, Pas d’enfer éternel! amer, froid, mécréant,Prostituant ta bouche au rire du néant,À travers le taillis de la nature énorme,Flairant l’éternité de son museau difforme,Là, dans l’ombre, à tes pieds, homme, ton chien voit Dieu. Les mondes, dans la nuit que vous nommez l’azur,Par les brèches que fait la mort blême à leur mur,Se jettent en fuyant l’un à l’autre des âmes. la bête est peu,L’homme n’est rien. Et, d’abord, sacheQue le monde où tu vis est un monde effrayantDevant qui le songeur, sous l’infini ployant,Lève les bras au ciel et recule terrible.Ton soleil est lugubre et ta terre est horrible.Vous habitez le seuil du monde châtiment.Mais vous n’êtes pas hors de Dieu complétement ;Dieu, soleil dans l’azur, dans la cendre étincelle,N’est hors de rien, étant la fin universelle ;L’éclair est son regard, autant que le rayon ;Et tout, même le mal, est la création,Car le dedans du masque est encor la figure. hier croyant, demain impie ;Il court du mal au bien ; il scrute, sonde, épie,Va, revient, et, tremblant, agenouillé, debout,Les bras étendus, triste, il cherche Dieu partout ;Il tâte l’infini jusqu’à ce qu’il l’y sente ;Alors, son âme ailée éclate frémissante ;L’ange éblouissant luit dans l’homme transparent,Le doute le fait libre, et la liberté, grand.La captivité sait ; la liberté suppose,Creuse, saisit l’effet, le compare à la cause,Croit vouloir le bien-être et veut le firmament ;Et, cherchant le caillou, trouve le diamant.C’est ainsi que du ciel l’âme à pas lents s’empare. et, par degrés devenant diaphanes,Les monstres s’azurer ! autre côté !Ô loi ! qui que vous soyez, qui passez dans ces ombres,Versez votre pitié sur ces douleurs sans fond !Dans ce gouffre, où l’abîme en l’abîme se fond,Se tordent les forfaits, transformés en supplices,L’effroi, le deuil, le mal, les ténèbres complices,Les pleurs sous la toison, le soupir expiréDans la fleur, et le cri dans la pierre muré !Oh ! que la terre est froide et que les rocs sont durs !Quelle muette horreur dans les halliers obscurs !Les pleurs noirs de la nuit sur la colombe blancheTombent ; le vent met nue et torture la branche ;Quel monologue affreux dans l’arbre aux rameaux verts !Quel frisson dans l’herbe ! That said, I definitely like ancient (prehistoric) ones better than the more recent (Roman) type. Et maintenant, homme, sais-tu pourquoiTout parle ? l'abus, à la violence, à la cruauté et au sadisme. Retrouvez le poème Ce Que Dit La Bouche d’Ombre de Victor Hugo extrait du recueil de poésie Les Contemplations en pdf, ebook, livre audio, vidéo, écoute, lecture libre, texte gratuit et images à télécharger ainsi qu’un résumé et une analyse. C’est que vents, ondes, flammesArbres, roseaux, rochers, tout vit ! Ce qu’on fit,Crime, est notre geôlier, ou, vertu, nous délivre.L’être ouvre à son insu de lui-même le livre ;Sa conscience calme y marque avec le doigtCe que l’ombre lui garde ou ce que Dieu lui doit.On agit, et l’on gagne ou l’on perd à mesure ;On peut être étincelle ou bien éclaboussure ;Lumière ou fange, archange au vol d’aigle ou bandit ;L’échelle vaste est là. Parfois on voit passer dans ces profondeurs noires,Comme un rayon lointain de l’éternel amour ;Alors, l’hyène Atrée et le chacal Timour,Et l’épine Caïphe et le roseau Pilate,Le volcan Alaric à la gueule écarlate,L’ours Henri huit, pour qui Morus en vain pria,Le sanglier Selim et le porc Borgia,Poussent des cris vers l’Être adorable ; et les bêtesQui portèrent jadis des mitres sur leurs têtes,Les grains de sable rois, les brins d’herbe empereurs,Tous les hideux orgueils et toutes les fureurs,Se brisent ; la douceur saisit le plus farouche ;Le chat lèche l’oiseau, l’oiseau baise la mouche ;Le vautour dit dans l’ombre au passereau : Pardon !Une caresse sort du houx et du chardon ;Tous les rugissements se fondent en prières ;On entend s’accuser de leurs forfaits les pierres ;Tous ces sombres cachots qu’on appelle les fleursTressaillent ; le rocher se met à fondre en pleurs ;Des bras se lèvent hors de la tombe dormante ;Le vent gémit, la nuit se plaint, l’eau se lamente,Et, sous l’œil attendri qui regarde d’en haut,Tout l’abîme n’est plus qu’un immense sanglot. Dans votre globe où sont tant de geôles infâmes,Vous avez des méchants de tous les univers,Condamnés qui, venus des cieux les plus divers,Rêvent dans vos rochers ou dans vos arbres ploient ;Tellement stupéfaits de ce monde qu’ils voient,Qu’eussent-ils la parole, ils ne pourraient parler.On en sent quelques-uns frissonner et trembler.De là les songes vains du bronze et de l’augure. —. Change ), You are commenting using your Google account. Voilà pourquoi, songeur dont la mort est le vœu,Tant d’angoisse est empreinte au front des cénobites ! Ce que dit la bouche d’ombre (II) Ce que dit la bouche d’ombre (II) Espérez! vous asservit,Dégorge une vapeur monstrueuse qui vit !Là sombre et s’engloutit, dans des flots de désastres,L’hydre Univers tordant son corps écaillé d’astres ;Là, tout flotte et s’en va dans un naufrage obscur ;Dans ce gouffre sans bord, sans soupirail, sans mur,De tout ce qui vécut pleut sans cesse la cendre ;Et l’on voit tout au fond, quand l’œil ose y descendre,Au delà de la vie, et du souffle et du bruit,Un affreux soleil noir d’où rayonne la nuit ! voilà le mystère inouï.Puisque tu ne t’es pas en route évanoui,Causons. Le mal expirera, les larmesTariront ; plus de fers, plus de deuils, plus d’alarmes ;L’affreux gouffre inclémentCessera d’être sourd, et bégaiera : Qu’entends-je ?Les douleurs finiront dans toute l’ombre ; un angeCriera : Commencement ! Ô songeur ! Dieu n’a créé que l’être impondérable.Il le fit radieux, beau, candide, adorable,Mais imparfait ; sans quoi, sur la même hauteur,La créature étant égale au créateur,Cette perfection, dans l’infini perdue,Se serait avec Dieu mêlée et confondue,Et la création, à force de clarté,En lui serait rentrée et n’aurait pas été.La création sainte où rêve le prophète,Pour être, ô profondeur ! Sujet: Victor HUGO (1802-1885) Ce que dit la bouche d'ombre Sam 17 Sep - 1:20 On verra palpiter les fanges éclairées,Et briller les laideurs les plus désespéréesAu faîte le plus haut,L’araignée éclatante au seuil des bleus pilastresLuire, et se redresser, portant des épis d’astres,La paille du cachot ! devait être imparfaite. Ce que dit la bouche d'ombre (I), poème de Victor Hugo (Les contemplations) : ... Les fleurs souffrent sous le ciseau, Et se ferment ainsi que des paupières closes ; Toutes les femmes sont teintes du sang des roses ; La vierge au bal, qui danse, ange aux fraîches couleurs, Et qui porte en sa main une touffe de fleurs, >Respire en souriant un bouquet d'agonies. dans les flots, dans les bois,Dans l’herbe en fleur, dans l’or qui sert de sceptre aux rois,Dans le jonc dont Hermès se fait une baguette,Partout, le châtiment contemple, observe ou guette,Sourd aux questions, triste, affreux, pensif, hagard ;Et tout est l’œil d’où sort ce terrible regard. Voyez des âmes dans les choses.Hélas ! Page Les douleurs vont à Dieu, comme la flèche aux qui que vous soyez, pleurez sur ces misères !Pour Dieu seul, qui sait tout, elles sont nécessaires ;Mais vous pouvez pleurer sur l’énorme cachotSans déranger le sombre équilibre d’en haut !Hélas ! Tout méchantFait naître en expirant le monstre de sa vie,Qui le saisit. Page Absolute Write. Jе suis Jеаn. (extraits) ... Les fleurs souffrent sous le ciseau, Et se ferment ainsi que des paupières closes ; Toutes les femmes sont teintes du sang des roses ; La Or, la première fauteFut le premier poids. Puis, tout alla s’aggravant ;Et l’éther devint l’air, et l’air devint le vent ;L’ange devint l’esprit, et l’esprit devint l’homme.L’âme tomba, des maux multipliant la somme,Dans la brute, dans l’arbre, et même, au-dessous d’eux,Dans le caillou pensif, cet aveugle hideux.Êtres vils qu’à regret les anges énumèrent !Et de tous ces amas des globes se formèrent,Et derrière ces blocs naquit la sombre nuit.Le mal, c’est la matière. L’homme en songeant descend au gouffre universel.J’errais près du dolmen qui domine Rozel,À l’endroit où le cap se prolonge en presqu’île.Le spectre m’attendait ; l’être sombre et tranquilleMe prit par les cheveux dans sa main qui grandit,M’emporta sur le haut du rocher, et me dit : Sache que tout connaît sa loi, son but, sa route ;Que, de l’astre au ciron, l’immensité s’écoute ;Que tout a conscience en la création ;Et l’oreille pourrait avoir sa vision,Car les choses et l’être ont un grand dialogue.Tout parle, l’air qui passe et l’alcyon qui vogue,Le brin d’herbe, la fleur, le germe, l’élément.T’imaginais-tu donc l’univers autrement ?Crois-tu que Dieu, par qui la forme sort du nombre,Aurait fait à jamais sonner la forêt sombre,L’orage, le torrent roulant de noirs limons,Le rocher dans les flots, la bête dans les monts,La mouche, le buisson, la ronce où croît la mûre,Et qu’il n’aurait rien mis dans l’éternel murmure ?Crois-tu que l’eau du fleuve et les arbres des bois,S’ils n’avaient rien à dire, élèveraient la voix ?Prends-tu le vent des mers pour un joueur de flûte ?Crois-tu que l’océan, qui se gonfle et qui lutte,Serait content d’ouvrir sa gueule jour et nuitPour souffler dans le vide une vapeur de bruit,Et qu’il voudrait rugir, sous l’ouragan qui vole,Si son rugissement n’était une parole ?Crois-tu que le tombeau, d’herbe et de nuit vêtu,Ne soit rien qu’un silence ? comme ici l’on souffre et comme on se souvient !Torture de l’esprit que la matière tient !La brute et le granit, quel chevalet pour l’âme !Ce mulet fut sultan, ce cloporte était femme.L’arbre est un exilé, la roche est un proscrit.Est-ce que, quelque part, par hasard, quelqu’un ritQuand ces réalités sont là, remplissant l’ombre ?La ruine, la mort, l’ossement, le décombre,Sont vivants. Ils viendront ! à chacun sa douleur !Claude est l’algue que l’eau traîne de havre en havre ;Xercès est excrément, Charles neuf est cadavre ;Hérode, c’est l’osier des berceaux vagissants ;L’âme du noir Judas, depuis dix-huit cents ans,Se disperse et renaît dans les crachats des hommes ;Et le vent qui jadis soufflait sur les SodomesMêle, dans l’âtre abject et sous le vil chaudron,La fumée Érostrate à la flamme Néron. Chaque soir,Le noir horizon monte et la nuit noire tombe ;Tous deux, à l’occident, d’un mouvement de tombe,Ils vont se rapprochant, et, dans le firmament,Ô terreur ! ombre ! à la vertu : Pourquoi ?Pendant que tu te tiens en dehors de la loi,Copiant les dédains inquiets ou robustesDe ces sages qu’on voit rêver dans les vieux bustes,Et que tu dis : Que sais-je ? Maintenant, c’est ici le rocher fatidique,Et je vais t’expliquer tout ce que je t’indique ;Je vais t’emplir les yeux de nuit et de lueurs.Prépare-toi, front triste, aux funèbres sueurs.Le vent d’en haut sur moi passe, et, ce qu’il m’arrache,Je te le jette ; prends, et vois. ( Log Out / ils viendront ! —Voyons ; observes-tu le bœuf qui se soumet ?Écoutes-tu le bruit de ton pas sur les marbres ?Interroges-tu l’onde ? Résumé du document. ( Log Out / Mais comment ? Et la hache maudit les hommes, sombre essaim, Quand, le soir, sur le dos du bourreau, son ministre, Elle revient dans l'ombre, et luit, miroir sinistre, Ruisselante de sang et reflétant les cieux; Et, la nuit, dans l'étal morne et silencieux, Le cadavre au cou rouge, effrayant, glacé, blême, Seul, sait ce que lui dit le billot, tronc lui-même. Oui, ton fauve univers est le forçat de Dieu.Les constellations, sombres lettres de feu,Sont les marques du bagne à l’épaule du monde.Dans votre région tant d’épouvante abonde,Que, pour l’homme, marqué lui-même du fer chaud,Quand il lève les yeux vers les astres, là-haut,Le cancer resplendit, le scorpion flamboie,Et dans l’immensité le chien sinistre aboie !Ces soleils inconnus se groupent sur son frontComme l’effroi, le deuil, la menace et l’affront ;De toutes parts s’étend l’ombre incommensurable ;En bas l’obscur, l’impur, le mauvais, l’exécrable,Le pire, tas hideux, fourmillent ; tout au fond,Ils échangent entre eux dans l’ombre ce qu’ils font ;Typhon donne l’horreur, Satan donne le crime ;Lugubre intimité du mal et de l’abîme !Amours de l’âme monstre et du monstre univers !Baiser triste !
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